Un peu passé sous silence à cause de la pandémie, le Canada est loin d’être un leader dans la course à l’international des pays contre la corruption à l’étranger. Malheureusement, la corruption au Québec fait mal à tout le monde et surtout aux plus pauvres, aux plus démunis et à tous les contribuables en grugeant constamment l’argent qui est serait normalement destiné aux divers types de services ou projets de construction.

Pire encore, avec la commission Charbonneau, c’est tout un système qui avait été mis à jour dans plusieurs régions du Québec. Bref, comme vous le savez déjà, des groupes frauduleux avaient littéralement institutionnalisé la corruption au Québec à coût de milliards de dollars. Or, qu’en est-il aujourd’hui et surtout quels sont les moyens pour s’en prémunir?

Le coût de la corruption au Québec

Selon un article récent paru dans le journal Le Soleil, la corruption coûte aux Québécois encore près de 3,5 milliards de dollars par an. Trafic d’influence, informations privilégiées, différents types de ristournes ou retours d’ascenseur, c’est encore trop de personnes qui essaient de détourner des fonds.

Malgré les nouvelles règles en place, des joueurs clés arrivent encore à tirer leur épingle du jeu et savent comment aller chercher des suppléments sans être trop embêtés par les organisations responsables de les surveiller. Par exemple, comme mentionné dans Le Soleil, les dés seraient joués d’avance dans le domaine de l’asphaltage. Parmi les centrales d’enrobage nécessaires à la confection de l’asphalte, 42 appartiennent à une même entreprise et 20 à une autre.

Enfin, sans toutefois blâmer exclusivement l’industrie de l’asphaltage, plusieurs spécialistes et évaluateurs croient que le phénomène est réellement élargi à d’autres différentes sphères de la construction. On peut penser notamment à la construction institutionnelle d’écoles et d’hôpitaux et pourrait être facilement évitée. Bref, pour prendre le contrôle et l’évaluation des projets de construction dès le départ, vous pouvez miser sur le soutien de différents outils technologiques déjà disponibles sur le marché à des coûts totalement dérisoires.

Contrer les débordements

D’abord, il faut se le dire, évaluer les projets avant l’annonce des budgets n’est pas une mince affaire. La plupart des entrepreneurs ont peu de temps à consacrer à mettre des prix sur des projets complexes qui risquent de ne jamais voir le jour. D’autre part, ces mêmes entrepreneurs hésitent à mettre des prix finaux sur des projets qui ne le sont pas. Par exemple, un addenda qui semble mineur aux yeux du public peut faire grimper la facture assez facilement et rendre un projet déficitaire. C’est pour cette raison que certains entrepreneurs extrêmement compétents et qualifiés fuient les projets publics et préfèrent se consacrer aux projets privés.

Cependant, malgré ces contraintes, il est possible avec des outils technologiques comme ceux proposés par Elenco.ca d’évaluer un projet très complexe en moins de 5 heures avec une simple expérience de gestionnaire de chantier. C’est-à-dire qu’en moins de 5 heures au lieu de 40 heures pour un évaluateur qualifié, presque n’importe quel surintendant de ville pourrait connaître avec précision l’intervalle de prix à laquelle il devrait s’attendre.

Bref, une assurance et une protection supplémentaire de payer le juste prix. Mieux encore, les conseils de villes ou autres organismes pourraient arrêter de faire la une des journaux à cause du débordement de coûts dû à de mauvaises évaluations des travaux.